Avantages[modifier]
L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux États-Unis.
- au niveau du système d'information :
- Hausse de la productivité du travail pour la saisie et réutilisation de l'information, donc baisse des coûts.
- Délocalisation de tout ou partie de la production sur des sites socioéconomiques plus favorables (ex : centre d'appels).
- Meilleure connaissance de l'environnement, réactivité plus forte face à cet environnement
- Amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille stratégique plus performante.
- au niveau organisationnel (structure de l'entreprise et de la gestion du personnel) :
- Organisation moins hiérarchisée, partage d'information.
- Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus facile).
- au niveau commercial :
- Nouveau circuit de production grâce à l'extension potentielle du marché (commerce électronique).
- Baisse des coûts d'approvisionnement.
- Développement des innovations en matière de services et réponse aux besoins des consommateurs.
- Plus grande diffusion de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante).
- Meilleure connaissance de la clientèle (gestion d'adresses)
Limites[modifier]
- Problèmes d'ergostressie (stress lié à l'utilisation des TIC) provenant souvent d'un manque de cohérence dans la conception de ces systèmes complexes.
- Problèmes de rentabilité :
- Coût du matériel, du logiciel, de l'entretien et du renouvellement ; Certains matériels sont rapidement désuets en raison du rythme soutenu des innovations (18 mois), ou semblent avoir fait l'objet de stratégies d'obsolescence programmée ;
- Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins, et donc une sous-utilisation des logiciels.
- Coût de la formation du personnel, de sa résistance aux changements.
- Coût généré par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance des informations.
- Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits. Parfois, d'autres investissements semblent pouvoir être aussi bénéfiques (Recherche et développement, Formation du personnel, Formations commerciales, organisationnelles, logistiques).
- la fracture numérique peut être source de nouvelles inégalités. Les serveurs consomment à eux seuls autant que le parc de tous les ordinateurs, pour le refroidissement notamment. Leur consommation (refroidissement inclus) est passée de 3,6 Twh/an, à 5,2Twh/an, de 2006 à 2008, alors que la consommation des Data centers diminuait fortement 5.
- Des problèmes se posent aussi en termes de sécurité et d'éthique aggravés par l'internationalisation des règlementations : "fun", chantage, escroquerie, subversion, etc. face à certains publics vulnérables notamment (enfants, personnes âgées)
À l'heure actuelle, hormis pour des règles techniques, au sein de quelques grands systèmes collaboratifs, il semble qu'aucune « gouvernance mondiale » ne soit vraiment parvenue à une vision à long terme, ni à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales réputées communes ».
Dérives en matière de consommation d'énergie et de ressources[modifier]
La mondialisation des TIC, permettant un accès banalisé et 24h/24 depuis n'importe quel point du globe à un ensemble de ressources (données, puissance informatique), a aussi des effets pervers en termes environnementaux : Selon France Télécom, une utilisation judicieuse (pour le télétravail par exemple des NTIC) permettraient de réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre entre 2010 et 2020 (1/3 de l'objectif français de 20 % selon les protocoles actuels), mais en réalité :
- l'empreinte écologique de l'informatique grandit rapidement à cause d'une consommation très importante de métaux précieux, rares ou toxiques
- L'empreinte carbone et énergétique augmente également dans le monde, ainsi pour certains matériels qu'un gaspillage énergétique (ex : veille, ou absence d'extinction automatique).
En 2011, les TIC représentaient 6,2 % en 2005 (et 7,3 % en 2008) de la consommation électrique de la France (35,3 TWh/an en 2008), mais avec une croissance moins rapide que celle des usages (19 % sur 3 ans vs 40 % pour l'augmentation des équipements et une explosion des usages). Sur ces 35, 3 TWh/an, les télécoms en représentent 6,7 TWh/an). Selon France télécom si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des usages, les matériels plus économes ont permis de diminuer la consommation de 30 %.
Selon un rapport "“Votre cloud est-il Net?“. " (avril 2012), « Certains centres de traitement des données consomment autant d’électricité que 250 000 foyers européens6. Si le« cloud » était un pays, il se classerait au 5e rang mondial en termes de demande en électricité, et ses besoins devraient être multipliés par trois d'ici à 2020 »6.
Des efforts supplémentaires permettraient de diminuer cette consommation jusqu'à 34,3 TWh/an avant 2012 et à 33,9 TWh/an à horizon 2020 ; la part des Télécoms pouvant alors se stabiliser à 8,5 TWh/an en 2012, pour décroître en à 7,6 TWh/an en 20207. En 2010, en France, une charte a engagé les opérateurs développer le réseau tout en économisant l'électricité, et améliorer la récupération et le recyclage des matériels informatiques8. De 2005 à 2008, les unités centrales desktop vendues ont légèrement diminué leur consommation d'énergie, de même que les écrans, alors que la consommation des portables augmentaient légèrement9
Des efforts supplémentaires permettraient de diminuer cette consommation jusqu'à 34,3 TWh/an avant 2012 et à 33,9 TWh/an à horizon 2020 ; la part des Télécoms pouvant alors se stabiliser à 8,5 TWh/an en 2012, pour décroître en à 7,6 TWh/an en 20207. En 2010, en France, une charte a engagé les opérateurs développer le réseau tout en économisant l'électricité, et améliorer la récupération et le recyclage des matériels informatiques8. De 2005 à 2008, les unités centrales desktop vendues ont légèrement diminué leur consommation d'énergie, de même que les écrans, alors que la consommation des portables augmentaient légèrement9
Ouverture des pays aux TIC[modifier]
Chaque année, le Forum économique mondial publie le "Networked Readiness Index", un indice défini en fonction de la place, l'usage et le bénéfice que peut tirer un pays des Technologies de l'Information et des Communications. Cet indice prend en compte une centaine de pays (133 en 2009-2010) et permet d'établir un classement mondial. Cet indice reste encore sous le niveau souhaité si l'on prend en considération les besoins et les limitations imposées par les situations actuelles.
Classement 2010[modifier]
Rang | Pays | Score | Évolution du classement en 1 année |
---|---|---|---|
1 | Suède | 5,65 | +1 |
2 | Singapour | 5,64 | +2 |
3 | France | 5,54 | +5 |
4 | Suisse | 5,48 | +1 |
5 | États-Unis | 5,46 | -2 |
6 | Finlande | 5,44 | - |
7 | Canada | 5,36 | +3 |
8 | Hong Kong | 5,33 | +4 |
9 | Pays-Bas | 5,32 | - |
10 | Norvège | 5,22 | -2 |
Source : Forum économique mondial, 201010
Nombre de pays : 133
Organisation des TIC en Europe[modifier]
France[modifier]
En France, plusieurs pôles sont impliqués dans ces technologies. On peut citer par exemple :
- le LIST (laboratoire du CEA) à Grenoble11 ;
- le pôle de compétitivité Images et Réseaux de la région Bretagne ;
- le pôle de compétitivité TES en Basse Normandie ;
- le pôle de compétitivité Systematic en Île-de-France ;
- le pôle de compétitivité Solutions Communicantes sécurisées à Sophia Antipolis ;
- la "Telecom Valley" de Sophia Antipolis ;
- L'INRIA ;
Les collectivités territoriales disposent de commissions TIC :
- Régions : Commission TIC de l'ARF ;
- Communes : Commission TIC de l'AMF ;
- Départements : Commission NTIC de l'ADF.
Et certaines ont créé des agences TIC chargées de promouvoir les TIC auprès des acteurs publics de leur territoire. C'est le cas pour :
- La Franche-Comté avec FCI : Franche-Comté Interactive
- La région Île-de-France avec ARTESI Ile-de-France : Agence Régionale des Technologies et de la Société de l'Information. ARTESI Île-de-France12 a dressé une liste de plus de 100 structures (agence ou association) qui œuvrent pour le développement des TIC dans les territoires français13.
- La région Midi-Pyrénées avec ARDESI : ARDESI : Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information
- Le Pays basque avec l'aNTIC : Agence Pays Basque des NTIC
- En Aquitaine, l'association des professionnels du numérique AQUINUM
La liste ci-dessus n'est pas exhaustive, il existe beaucoup d'autres organisations (syndicales, économiques, associatives...) liées au numérique en France 14.
Belgique-Luxembourg[modifier]
En Belgique et Luxembourg, plusieurs centres sont fortement impliqués en TIC :
- le Centre d'Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB, en néerlandais : Centrum voor Informatica voor het Brusselse Gewest - CIBG), à Bruxelles ;
- le CETIC, Centre d'Excellence en Technologies de l'Information et de la Communication, à Charleroi ;
- le Centre de Recherche Public Henri Tudor - via son département de recherche dénommé "Service Science & Innovation" (SSI) - à Luxembourg,
- le CRID, Centre de Recherches Informatique et Droit aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) de Namur.
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